COMPTE RENDU séjour Anne Marie (vice présidente de l’asso)
Un groupe de Cognaçais, dont quelques adhérents et deux élus de la municipalité de Cognac, ont participé à un séjour TDS au village de Boala du 24 au 30 octobre : découverte du village, échange culturel autour d’un stage de bronze et d’un concert des choristes du conservatoire de Cognac, orchestré par le chef de choeur Nicolas (fils d’Anne Marie). Les enfants de l’école ont participé au concert sous la direction des choristes.
Ce séjour a permis également aux représentants de la municipalité de Cognac d’envisager avec le maire de Boala la signature d’une « Charte de l’amitié »autour de projets à définir.
Des nouvelles du village:
- L’ambulance : actuellement en panne (cardan à changer). Comme prévu dans la convention, l’association va prendre en charge une partie des réparations.
- Pag la Zaaka : L’atelier ne fonctionne pas actuellement car les femmes sont aux champs pour les récoltes. Fin novembre, elles vont suivre la formation « perfectionnement » avec un couturier-tailleur du village ; Chaque femme paiera une petite partie de cette formation (3 %) avec les bénéfices réalisés sur la vente des bonnets tricotés ; l’association financera le reste de la formation. Les 6 sacs confectionnés par les couturières ont été achetés par les voyageurs du séjour ainsi que 2 nappes. Elles formulent le souhait d’une table et d’un fer à repasser ; Nous étudierons la question en décembre. La mairie a mis à disposition de l’atelier une partie de l’ancienne mairie.
- Scolarité : Des livres de bibliothèque ont été remis au directeur du CEG ainsi qu’une mappemonde et divers documents pédagogiques. Les cartes de géographie manquantes ont été achetées. (le planisphère double face (physique et économique); la carte d'Europe double face (physique et économique); la carte d'Amérique du Sud double face (politique et économique)
Le directeur a remis des photos de la distribution des fournitures et livres d’anglais aux 124 élèves.(bientôt sur le blog)
Nous préparons actuellement des cartes individuelles que nous apporterons en décembre.
Le problème de la cantine a été abordé. Beaucoup de famille ne peuvent payer les frais de cantine. La nourriture fournie par l’état au CEG est
disponible mais donc pas utilisée. Le directeur dit que l’Etat doit peut être donner une subvention à partir de janvier pour la cantine (25 cfa par enfant sur les 75 cfa, prix d’un repas). Il pense qu’une aide collective afin de diminuer le prix à payer pour chaque enfant serait une bonne solution car beaucoup d’enfants restent le ventre vide toute la journée. A étudier.
- inondations: Le groupe de voyageurs a apporté des vêtements pour les enfants des villages touchés par les inondations ; une partie a été distribuée à Ougadougou, l’autre dans les deux villages de la commune de Boala concernés. Les vêtements de bébé ont été remis au dispensaire ; les sage femmes les offriront aux jeunes mamans.
Blanquefort novembre 2009
Janvier 2010
Nous venons de découvrir un BOALA très animé en cette période de nouvel an, avec des couleurs nouvelles, des habitants plus exubérants, tous portés par un même élan de fête où chacun pour 2 ou 3 jours oubliaient la rigueur du quotidien. Le marché avait triplé ses dimensions, les femmes venues de loin, se changeaient et s'apprêtaientdans chaque entrée du village, les enfants trés excités, les hommes devenus bavards, taquins et audacieux, peut être (!!!) sous l'effet du dolo qui coulait à flot; la musique et les chants retentissaient dans chaque concession. Dès le matin les tambours honoraient chaque chef de village. Les couturiers étaient débordés par les commandes de vêtements neufs et travaillaient nuit et jour.
Les intentions pour que cette fête soit aussi la nôtre, n'ont pas manqué: soirée au "dancing" de Boala, groupe de musiciens (danse locale et initiation au « boogie ») et "méchoui" de chèvre le 31 pour "notre" concession. Mais nous nous sommes sentis un peu "déplacés" car c'est vraiment une fête familiale, vécue intensément dans chaque concession. Nous aurions aimé "partager" davantage ce moment. Nous avons bien sûr accepté ces coutumes ; nous étions chez eux !
A côté des réjouissances, nous avons quand même pu "voler" quelques heures aux autorités pour faire le point de nos partenariats. Chefs coutumiers, maire, CVD... nous ont reçus au village et nous avons rencontré le directeur du CEG à Ouagadougou.
- L'activité des femmes de Pag la Zaaka
bat son plein; elles ont pu, suite à la formation conduite par un tailleur du village,(Kouka) montrer leur nouveau talent, confectionner et vendre pour la grande occasion vêtements d'enfants et chemises. C'est vraiment super et elles étaient vraiment heureuses de voir notre admiration. Nous leur avons également acheté les trousses réalisées pour les élèves du CEG (55 déjà confectionnées et autant à faire). Elles sont maintenant autonomes pour leur fonctionnement. Ce premier joli petit bénéfice va leur permettre d'acheter un fer à repasser et de continuer leur activité.Ce séjour a été très intense; Nos jeunes sont enchantés. ils ont pu voir les différentes facettes de l'Afrique ( l'accueil, l'hospitalité, le rythme, l'inévitable fatalisme, l'impossibilité à anticiper,.....) et le pays Dogon est incontestablement une merveille du monde. Nous avons erré dans des paysages extraordinaires qui surprennent sans arrêt.
A conseiller !Blanquefort le 13 janvier 2010.
village troglodyte de Niansogoni et campement
Niansogoni ("Entre les collines" en langue Sénoufo) est une localité de la province du Senoufo au sud ouest du Burkina Faso près des frontières de
Autrefois, la population vivait sur la falaise, dans ce village troglodyte, construit par un peuple de pygmées.
Puis les villageois sont descendus et se sont installés dans la plaine autour de cette falaise. Actuellement, l'ancien village trogodyte reste un site touristique, que l'on peut visiter avec Adrien le guide local. C'est donc avec lui que nous avons fait l'ascension de la falaise avant de randonner à travers les villages voisins.
bivouac à Faon, à proximité du puits.
douches improvisées.
Pics Sindou
Cette chaîne de grès est le fruit de l'érosion qui a raboté tous les terrains, dégageant les roches dures des terrains plus meubles emportés par les eaux. La pluie et le vent ont ensuite façonné cette roche et créé ces reliefs ruiniformes et fantomatiques. Le site de Sindou est resté sacré pour les habitants. Tuer, serait sacrilège. C'est le refuge des esprits et des animaux. Ceux ci ne peuvent être chassés.
un peu d'histoires ou de légendes: Au XVIIIème siècle, fuyant les guerres tribales qui sévissaient dans la région de Sikasso dans l'actuel Mali, un groupe sénoufo dirigé par un grand chasseur, Massabari Wattara, se réfugie dans ce lieu. Massabari signe un accord avec les esprits qui hantent cet endroit surnaturel et fonde "Sindou", (= "protection, abri de grande sécurité").Le village était implanté sur les zones de terrain plat, sortes de cirques naturels au milieu des reliefs déchiquetés. Aujourd'hui les rites ancestraux sont encore vivaces et les habitants de Sindou viennent régulièrement sur ce site sacré pour des cérémonies traditionnelles et initiatiques. A cette occasion, deux masques sacrés sont sortis. On ne peut les voir que deux fois dans l'année: au début et à la fin de l'initiation. Puis ils retournent dans une grotte bien cachée, connue des seuls initiés...Ces cachettes, comme hier le vieux village de Sindou, sont défendues des intrus mal intentionnés par la présence d'une plante épineuse dangereuse, à la sève vénéneuse, la « bara ».
le cheval cabré et le chevalier
Tourisme & Développement Solidaires est une association de solidarité internationale chargée de promouvoir le tourisme équitable et solidaire. Depuis 1999, quatre villages du Burkina Faso (Doudou, Koïrézéna , Zigla Koulpélé et Boala) répartis aux quatre coins du pays et représentant des ethnies et des cultures différentes se sont organisés avec l'aide de TDS en Villages d'Accueil pour proposer un tourisme de rencontres et d'échanges, géré collectivement par les communautés, et dont les bénéfices sont réinvestis dans le développement local. Depuis 2004, ces Villages d'Accueil(TDS) se sont fédérés au sein de L'Union Nationale des Villages d'Accueil (UNVA), indépendante, qui gère et anime le réseau, organise la réception des groupes et assure la promotion des Villages d'Accueil TDS et de ce tourisme solidaire et équitable sur le marché local.
village d'accueil de Boala
conditions des séjours:
Les Villages d'AccueilTDS reçoivent sur réservation en fonction des disponibilités et des demandes. Pour de plus amples informations sur les possibilités d'accueil, voir le site de TDS. www.tourisme-dev-solidaires.orgTailles des groupes : 12 personnes au maximum - Organisation de séjours « à la carte »pour des groupes de 8 personnes au minimum.
Conditions physiques requises : tout public, être en bonne santé, aptitude à vivre en groupe et avec un confort simple.
Condition climatiques : d'octobre à février et de fin juillet à début août;
22 à 38 degrés en moyenne.
"salle de bain"